Le respect des règles essentielles d’hygiène sont nécessaires avant, pendant et après tout tatouage, de la part du tatoueur, et du tatoué.

Le tatouage consistant à perforer la peau pour y introduire des agents colorants. Chaque petite perforation crée une plaie susceptible de s’infecter et de transmettre une maladie via des bactéries ou des virus.

Comme pour les encres d’imprimerie, les émaux et pigments de verrerie alimentaire, les peintures murales ou scolaires et les jouets pour enfants et plus encore pour les colorants alimentaires), la législation tend à interdire les pigments métalliques ou organométalliques les plus toxiques, ce qui suscite des protestations de la part de certains tatoueurs . Des incertitudes toxicologiques existent pour certains pigments : par exemple le dioxyde de titane était considéré comme très stable et neutre, et autorisé dans de nombreuses crèmes cosmétiques, mais il est aussi utilisé industriellement comme catalyseur, notamment quand il est exposé à la lumière.

Précautions préalables

Il est conseillé de ne pas consommer d’aspirine ou d’alcool durant les 24 heures précédant le tatouage. Ces produits fluidifient le sang et risquent d’augmenter les saignements lors du tatouage, ce qui peut gêner le tatoueur et favoriser des infections.

De plus, certains groupes à risque doivent éviter de se tatouer.

Notamment

  • les allergiques,
  • les personnes sous traitements médicaux,
  • alcooliques,
  • toxicomanes,
  • femmes enceintes,
  • personnes atteintes d’hémophilie,
  • du sida,
  • d’hépatite B et C,
  • de maladies cardiovasculaires,
  • les personnes avec un stimulateur cardiaque (car il y a un risque d’interférence avec les ondes magnétiques du dermographe) ou
  • touchées par des maladies de peau.

Les zones touchées par des verrues, des grains de beauté ou riches en taches de rousseur doivent être évitées.

Le respect des règles essentielles d’hygiène sont nécessaires avant, pendant et après tout tatouage, de la part du tatoueur, et du tatoué.